La Prière

Sortie: mars 2018

Réalisation: Cédric Kahn

Scénario: Cédric Kahn, Fanny Burdino, Samuel Doux, Aude Walker

Acteurs(trices): Anthony Bajon, Damien Chapelle, Louise Grinberg, Alex Brendemühl

Bande Originale: Thibault Deboaisne

Synopsis selon FFL:

Thomas est un jeune toxicomane  que l’on devine en pleine déchéance. Il rejoint une communauté iséolée dans la montagne tenue par d’anciens toxicomanes comme lui, souvent au lourd passé, qui se soignent par le prière. Thomas va se familiariser avec la discipline, les règles, l’amitié, l’amour et la foi.

L’humble opinion de FFL:

La Prière filme au plus près une communauté qui vient en aide aux toxicomanes ou alcooliques qui souhaitent s’en sortir. Une communauté qui s’appuie sur la discipline, l’amitié, la foi et le travail. Le tout dans un décor de montagnes majestueux. Et c’est un autre monde qui nous est donné l’occasion de découvrir, empreint de générosité et d’abnégation. Qui fait résonner cette phrase: L’Homme, c’est Dieu à l’état de ruine.

On suit le parcours de Thomas qui se décide à (re)vivre  au sein de cette communauté à la fois austère et chaleureuse. On suit ses épreuves et ses expériences jusqu’à son choix final.

Un beau film avec du sens. A voir donc.

Un petit avant-goût ?

Il s’agit d’une scène où, à l’occasion d’une festivité, certains membres de différentes communautés viennent témoigner de leur expérience, de leur réussite ou de leur échec. Ces témoignages sont tous simples et émouvants; et particulièrement celui de la jeune femme dans l’extrait ci-dessous.

Informations en vrac:

Le film s’inspire d’une institution créée en 1983 à Turin, le Cenacolo qui regroupe soixante communautés dans le monde et qui accueille les toxicomanes aux prises avec leur addiction pour tenter de les en faire sortir.

Sans avoir recours à un quelconque psychologue, sans prêtre, sans médicaments. L’accueil est gratuit mais exigeant; les pensionnaires de 20 à 50 ans y restent en moyenne trois ans.

La religieuse fondatrice de la communauté, soeur Myriam, est interpretrée par Hannah Shygulla; l’égérie du réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder dans les années 1970.

Etonnamment, elle incarne à merveille cette religieuse. Avec une « aura presque mythique » (selon les mots de Cédric Kahn lui-même). Son visage exprime la compassion et la spiritualité. Le talent d’une grande comédienne est sans nul doute là.

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