
Sortie: 1981
Réalisation: Claude Miller
Scénario: Claude Miller, Jean Herman et Michel Audiard
Acteurs(trices): Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider, Guy Marchand
Bande Originale: George Delerue
Synopsis selon FFL:
C’est la nuit du 31 décembre que choisit le Commissaire pour convoquer Jérôme Martinaud, notaire et notable de la ville, afin de recueillir son témoignage sur le viol et l’assassinat de deux petites filles. Persuadé de sa culpabilité, le commissaire le met en garde à vue.
Comment parvenir à obtenir ses aveux ? Jérôme Martinaud est il l’assassin ? La garde à vue va s’avérer autant complexe que dramatique.



L’humble opinion de FFL: Ce film est un bijou. Un diamant du cinéma français et disons-le du cinéma tout court. Chez FFL, on connait les répliques du film par cœur.
Le cinéma est ici réduit à son expression essentielle: le scénario habile d’un film policier, une trame assise sur la complexité de la personnalité humaine, des dialogues ciselés et surtout l’interaction de comédiens au charisme et au talent immenses.
Un film très noir mais un peu à la manière d’une peinture de Soulages. Tout en facettes. Un film vraiment à voir.


Un petit avant-goût ?
Difficile de choisir une scène, tant elles sont toutes magnifiques. Nous avons choisi l’extrait où Jérôme Martinaud décrit les relations intimes, ou plutôt l’absence d’intimité qu’il subit dans les relations avec sa femme.
Informations en vrac:
Lino Ventura est un acteur de film dramatique qui peut exceller dans les comédies (tout le monde se souvient des Tontons Flingueurs ou de L’Emmerdeur). A l’inverse, Michel Serrault est un acteur de comédie qui excelle dans les films dramatiques. Il y acquiert une certaine épaisseur, souvent avec une subtile dose d’ambiguité. Et c’est bien ce qui ce passe dans Garde A Vue, la composition de Martinaud est protéiforme; il est tout à la fois arrogant, pathétique, colérique, attachant, triste, matois, intelligent…
Chez FFL, une revue critique du film a particulièrement attiré notre attention sur le web. Et nous rendons à César ce qui lui appartient en cliquant ici.
