
Sortie: 2018
Réalisation: Greta Gerwig
Scénario: Greta Gerwig
Acteurs(trices): Saoirse Ronan, Laurie Metcalf, Beanie Feldstein
Bande Originale: Joan Brion
Synopsis selon FFL: Christine a 17 ans. Elle lutte contre ce qu’elle perçoit comme de la banalité généralisée: sa ville, sa famille, sa copine « Julie », son lycée. Elle rêve d’Université sur la côte Est. Peut être New York ? Mais tout son environnement, et sa mère en particulier l’aspire(nt) vers cette vie trop insipide à son goût. Dans ce contexte, pas évident pour nous spectateurs, d’anticiper comment la vie va tourner pour Christine.



L’opinion de FFL: pas de poncif adolescent ou de clichés US dans ce film. Pas d’outrance. Pas de caricature. Tout au contraire, le regard de la réalisatrice Greta Gerwig est intelligent et singulier sans jamais être iconoclaste.
Par petites touches, on assiste avec intérêt à la période charnière de 17 à 18 ans de « Lady Bird » qui détermine progressivement sa propre voie.
Mention spéciale pour le personnage de la mère, qui plus est, magistralement interprété par Laurie Metcalf. A voir donc.
Un petit avant-goût ?
L’extrait choisi est la scène où la mère de Christine apprend que sa fille s’est inscrite à une université de la côte Est (avec la complicité de son père) en cachette, contre son gré.
Informations en Vrac

Greta Gerwig était déjà co-scénariste (de) et comédienne dans l’excellent film « France Ha » de Noah Baumbach (2013).
Lady Bird a été nominé plusieurs fois et a reçu des prix dans différents raouts cinématographiques américains de 2018 (notamment Oscars et Golden Globes).
Le film est très ancré dans son terroir. Lady Bird et sa famille vivent à Sacramento. Greta Gerwig la réalisatrice est originaire de ?…de ? Sacramento !. L’épigraphe du film est de Joan Didion, écrivaine originaire de… devinez où ?… Sacramento.
Sacramento est une « petite » bourgade (enfin 2.5 millions d’habitants quand même avec sa banlieue) située au nord de la Californie, dans les terres, à l’est de San Francisco.
Un magazine US remarquait (à raison) que « In Lady Bird, Gerwig treats Sacramento with tenderness, as if it were a breathing character itself ». Gerwig elle-même ajoutait « “I adore Sacramento, and I couldn’t be more thrilled that I was able to photograph my beautiful city in Lady Bird,”
Une des images de la ville que l’on retiendra est le fameux Tower Bridge de Sacramento, pont mythique de Californie. C’est d’ailleurs devant lui que Christine et son ami Julie se réconcilient (photo ci-contre).